c | Marché de Bab-el-Oued | |
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Vue sur le marché couvert de Bab-el-Oued un peu avant la seconde guerre mondiale à l'angle des rues de l'Alma et de Chateaudun.
On distingue deux des quatre entrées: la première à gauche donnant sur la rue de l'Alma et la seconde à droite face à la rue du Roussillon. Les deux autres ouvraient, l'une sur la rue du Général de Wimpfen et l'autre sur la rue des Moulins dont on aperçoit l'intersection au centre.
En remontant la rue de Chateaudun on débouche sur la Place Lelièvre et sur l'église St-Joseph dont on aperçoit le clocher.
En arrière plan la Caramoussa et la colline de Sidi-ben-Nour.
Voici le ventre du faubourg: LE MARCHE. Autrefois ce n'était qu'un trou, que l'ingéniosité latine avait transformé en arène. Le marché de Bab-el-Oued est le plus important d'Alger.
Il a débordé sur les trottoirs et dans les rues qui se croisent autour de lui. Il n'est pas un gigantesque étal submergé par la crue des légumes et des fruits. Il est un hommage à l'obstination des hommes qui ont su arracher des trésors à une terre hostile. C'est à la fois une cohue et une parade, un désordre dans lequel les familiers se retrouvent toujours, une parade égayée par la fantaisie de toutes les races accoutumées à la liberté.
C'est surtout un prodigieux rendez-vous des races méditerranéennes... un album aux innombrables feuillets vivants.
L'album de famille de l'Algérie.
Jean Brune. "Bab-el-Oued raconté à Toinet". Editions Atlantis. Friedberg. 1999.